30 juin 2022

84 % des actifs estiment que leur travail a du sens

À l’occasion de la Semaine de la qualité de vie au travail qui s’est déroulée du 20 au 24 juin 2022, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) a publié un sondage réalisé par Opinion way sur le sens au travail.

Parmi les actifs qui estiment avoir un travail qui a du sens, 68 % évoquent un métier qui présente une utilité pour la société, qui rend un service à la population. Seuls 23 % mettent en avant des raisons personnelles. Parmi ceux qui estiment que leur travail n’a pas de sens évoquent surtout un sentiment d’inutilité (18 %), un manque de reconnaissance (16 %), ou encore un travail pénible ou répétitif (14 %).

Ce sont quand même 84% des actifs qui ont le sentiment d’avoir un travail qui a du sens. Les moins de 35 ans sont davantage convaincus du sens de leur métier/travail (90 %), de même que les CSP+ (88 %), ou encore les managers (89 %).

Enfin, ce sont 43% des actifs qui déclarent envisager de quitter leur emploi actuel dans les deux prochaines années en perspective d’un emploi qui aurait plus de sens pour eux.

Un travail conforme à son éthique

La cohérence des valeurs professionnelles et personnelles joue un rôle majeur dans la perception d’un travail qui a du sens (92 %) : la possibilité de faire un travail de qualité et dans de bonnes conditions (88 %) et le fait d’être en accord avec ses valeurs et de bien équilibrer vie privée et vie professionnelle (88 %), un travail dans lequel le salarié partage les mêmes valeurs que celles de son entreprise / son organisation (87 %), dans lequel le salarié est en accord avec les pratiques de management (85 %) et, enfin, qui a un impact positif en matière d’écologie (77 %).

Les moins de 35 ans accordent une importance plus grande à l’alignement de leurs propres valeurs avec celles de l’entreprise/organisation, et aux questions écologiques (respectivement 90 % et 80 % chez les moins de 35 ans).

S’épanouir professionnellement

Sans surprise, l’enquête permet de confirmer qu’avoir un travail qui a du sens permet de s’épanouir professionnellement (92 %). Toutefois, 71 % déclarent que c’est effectivement le cas dans leur vécu professionnel.  Un travail qui a du sens permet également d’apprendre et de se perfectionner dans son métier pour 90 % des actifs (ils sont 79 % à le vivre effectivement). Les personnes interrogées mettent également en avant un travail qui est exercé dans un esprit d’équipe positif, constructif, qui permet de s’exprimer, de faire valoir son avis, de faire des propositions et qui permet de travailler de manière autonome.

Ce sont toujours les mêmes populations actives qui formulent l’avis le plus positif ; les moins de 35 ans s’avèrent plus épanouis dans leur travail actuel que leurs aînés, de même que les CSP+ et les managers.

Reconnaissance et juste rémunération

Attention à ne pas négliger les aspects reconnaissance et rémunération ! Un sentiment d’insuffisance domine avanttout chez les salariés seniors, les CSP-, les chômeurs, les non-managers et les femmes. A noter que les moins de 35 ans accordent également une importance plus grande à la rémunération, 85 % d’entre eux s’accordant à dire qu’un travail doit permettre de gagner correctement sa vie.

(*) L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 034 actifs, en poste ou en recherche d’emploi du 13 au 20 mai 2022. 

Lien vers l’enquête : https://www.anact.fr/file/11076/download?token=yCPjJgDV

 


Source : ©Editions Législatives